12/03/2010
4/01/2010
3/01/2010
2/13/2010
Parce qu'il faut bien en finir
Toute la vie
Jusqu'à la fin
Ne pas vivre ces instants
Ne pas élever nos enfants
Être si bien, s'étendre au creux l'un de l'autre
Toute la vie
Je le veux bien,
Vivre sans l'ami fidèle
Ton odeur apaisante, ton épaule à la hauteur
Jusqu'au dernier souffle
Ne plus t'aimer
Ignorer jusqu'à ton existence - As tu existé ?
Se perdant chaque jour un peu plus dans un futur incertain
Pour toute la vie, quittons-nous
Jusqu'à la fin, nous oublier
Jusqu'à la fin
Ne pas vivre ces instants
Ne pas élever nos enfants
Être si bien, s'étendre au creux l'un de l'autre
Toute la vie
Je le veux bien,
Vivre sans l'ami fidèle
Ton odeur apaisante, ton épaule à la hauteur
Jusqu'au dernier souffle
Ne plus t'aimer
Ignorer jusqu'à ton existence - As tu existé ?
Se perdant chaque jour un peu plus dans un futur incertain
Pour toute la vie, quittons-nous
Jusqu'à la fin, nous oublier
2/01/2010
J'ai 30 ans (Katerine)
Drôle ce qui ce passe, dans une tête qui commence à vieillir. De voir ses propres amis vieillir, de trouver que les quadras commencent à être attirants, comme quand à 20 ans, on est fasciné par les trentenaires. De trouver les jeunes si jeunes. Il y a aussi des nouveautés, le grand départ, le libre choix d'une vie que l'on sait déjà entamée et pourtant toujours pleine de perspectives et de choses à réaliser. Remise en question intime, de toutes les notions qui peuvent me passer par la tête : l'amour à 3 ? La vie à deux ? Sortir avec un petit jeune ? Qu'une fille m'envoie un message d'amour auquel je ne réponds pas parce je ne sais pas si c'est une erreur, ou pire que ce n'en est pas une. Commencer à assumer cette envie d'écrire, trop longtemps reléguée derrière le masque du peu de croyance en mes capacités. La conscience que mes parents vieillissent, eux-aussi, qu'ils vont mourir et que je m'en occuperais. L'envie d'être quelqu'un de bien, toujours, d'avoir la chance d'être assez libre et en bonne intelligence avec mon environnement pour ne pas avoir à marcher sur les autres pour s'en sortir. S'auto-immuniser du monde, un peu trop palpitant, un peu trop réel. Se poser 1 milliard de questions, comme d'habitude à vrai-dire, et ne répondre qu'avec peine à une ou deux. Camus écrivait pour éviter au monde de se désunir. Est-ce que c'est déjà en train d'arriver ? Une grande peur que l'intelligence n'abdique définitivement elle aussi. Alors, comme mission existentielle et de sauvetage, d'hygiène mentale et peut-être afin de faire émerger quelque chose d'un peu personnel, j'enregistre ce qui est beau, ce qui l'est moins et on verra au bout du compte. Pour l'heure, je commence seulement à ne me défaire des oripeaux effrayants de plusieurs années passées avec des oeillères sur moi-même. La vérité est crue, la vérité est cruelle. Seule, la vérité nue permet d'aller de l'avant sans sentir que la vie, une fois de plus, nous impose la familière et incestueuse douleur de se faire traîner par le col au gré de ses caprices.
Taxi
1/06/2010
If you could only stop your heart beat for one heart beat - Bill Callahan
J’ai rencontré quelqu’un. "Rencontrer". Ce mot à un sens tout à fait particulier pour moi, que je n’ai compris qu’assez tard. Peut-être parce qu’il fallait une vraie personnalité, doublée d’une connaissance intime pour que ce mot prenne vie. C’était il y a longtemps, bien longtemps, mais depuis je m’applique à essayer de revivre cette expérience. Arrivé comme un cadeau de Noël en retard, il était juste parfait pour ce moment. Un temps limité, une fête, un départ prévu, pas d’enjeux. Une approche identique à la mienne, sans calcul, juste parce que l’on sait que l’on se plaît. Du bonbon, voilà ce que je lui ai dis pour qu’il continue. Il m’a dit que j’avais de jolis yeux et je me suis mise à rougir, à rougir tellement je ne me souvenais plus combien les compliments me touchent, combien ils m’avaient manqué aussi. Et finalement comme prévu, l’oiseau s’est envolé et je l’ai regardé partir, le cœur ravi.
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