Je dors les yeux ouverts pour ne pas perdre le contact
Les chiens aboient le ventre vide, les chiens aboient, raclent, jamais ne se lassent
Cause perdue, cause toujours
Tu fuis ton regard, là où d'autres scrutent
Ton sac d'os qui s'égare, chancelle et remue
Au bout d'un pic d'un mas tendu
Tu ne relèves pas la tête, achète à prix d'or ton sinistre sort
Debout, dehors, couché, inerte
Tu n'as plus rien en vie, plus rien en tête
Que cette lente insomnie, cette nuit sans repos
Où d'un oeil tu guettes, la querelle d'un matin à venir
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