Quelques rêves plus loin, j'habiterais bien oui, quelques rêves plus loin
Si j'avais la force, d'y courir enfin
D'arrêter, de jouer la pose
Chavirer soudain, mettre un pied à terre, et sentir ta main
Pour y recueillir, mes bras alourdis
Des marées, à boire la tasse
Partie en décembre, d'une année sans nom, victime éperdue,
Des amours déçus, voguant solitaire
Vers la terre, à faire le guet
Réchauffe mon corps, mes habits trempés, et laisse dehors
La barque abimée, des tempêtes et sorts
Que la vie, de moi a joué
Quelques rêves plus loin, nous dormirons bien, quelques rêves plus loin
Plus doucement encore, nos voix se confondent
Dans un souffle, une éternité.
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