3/19/2017
Instantané #4
L'inconu de l'hôtel
3/05/2017
Hippocrate
Whatever
2/27/2017
5/17/2015
Instantané #3
3/22/2015
1/05/2015
11/07/2014
11/06/2014
Instantané #2
Se regarde dans la vitre
Son chignon est bien fait
Elle mouille ses lèvres
Révise une page de mathématiques
Baisse les yeux, serre les dents.
9/08/2014
Une simple petite image en trois petites lignes #7
Tube d'Apaisyl, 2009
On voit qu'Odile n'est plus là.
Instantané
Cette fois, je sais pourquoi.
Ma mère la retrouve. Elle la félicite et la caresse.
La chatte miaule encore en tournant à ses jambes.
Autour d'elles, le jardin, entre tomates, fraises et roses.
Dans le dos, le soleil de huit heures qui commence à raser la maison.
Et mon oreille qui écoute mon père. Mon père qui parle de bateaux, de chantiers, de navale.
De collègues perdus et retrouvés. Il dit cela et on partage une bière.
C'est le jour où quitter le nid, c'est bientôt le départ pour Paris.
Et ils le savent. A leur façon.
A la manière dont tous les parents regardent leur enfant lever le camp pendant qu'eux font le tri et disent adieu, les premiers, à de vieux papiers.
7/21/2014
My Dearest, My Fairest - Purcell
J'attends et j'attends
Et je veux vivre
Ne pas espérer
Ne pas t'attendre
Te laisser devenir fleur, fruit
Me laisser porter le fruit, devenir graine
Qui-sais ?
L'arbre se fait du même bois.
7/07/2014
7/06/2014
6/30/2014
6/26/2014
La Mariée mise à nu par ses célibataires, même - Marcel Duchamp
Et laquelle de mes conversations elle emportera au ciel des portables ?
Saura-t-elle être bienveillante avec ses versions antérieures et humbles devant les nouvelles, parties trop tôt ?
Est-ce qu'elle rencontrera celle qui s'est perdue entre ici et Rome ?
Peut-être pourront-elles se parler à nouveau et s'aimer ?
Que c'est triste une compagne qui vous lâche, qui vous laisse sans voix, déroutée.
Et puis, on s'y fait.
Comme pour les petits chats, on en reprend une autre, plus jolie.
Une qui nous fait vibrer rien qu'en caressant ses touches.
Allez, dis-moi camarade, quel souvenir garderas-tu de moi ?
Une simple petite image en trois petites lignes #6
Les Parisiens, pleins, se mètrent carré
Se distribuant le brin d'herbe, la plante sacrée.
6/09/2014
(novembre 2013) - Métro
la tête prise dans le vent sans air
les portes me coincent les vêtements
les langues s'emmêlent
Vive le Maroc ! disait la fille saoule, un serre-tête lumineux visé au crâne
Où il est le Maroc ?
(juillet 2013)
Filer le vent, le léger souffle d'air qui annonce les vérités à se dire.
Peut-être aussi se couvrir ou frémir un peu à son approche
Le petit tyran du Saint-Esprit.
Lieu #3
Je reposais le cadre et sa petite photo comme pour ne pas déranger. J'avais trouvé, l'espace le plus intime de la chambre.
Extrait de scénario #7
Une simple petite image en trois petites lignes #5
Une barque de sushis
Comme les amoureux dînent !
(Cène d'amour éreinte mon cœur)
6/08/2014
Fake it 'til you make it - Amy Cuddy
Tant pis c'est sans remords, sans regrets.
Tout ça n'évoque rien en particulier, et tout ça parle de tout.
Tant pis n'ignore pas le passé, ne le cache pas, ne s'y réfugie pas.
Tant pis avance, tête baissée, roule à l'italienne, sans rétro.
Tant pis, c'est un caillou sur la route.
Quelque chose s'est produit, là.
On n'en saura pas plus, on ne saura pas quoi.
Tant pis. Tant pis. Tant pis.
12/06/2012
Une simple petite image en trois petites lignes #4
Un vélo accroché à mon balcon
Il fait pas chaud ici
11/20/2012
Le peu de foi, la foi du peu
Je vagine, j'extrais des bulles de poisses, de ritournelles, qui s'incrustent là, attendent d'être trouvées, ouvertes, mangées peut-être ?
Je positive (un peu trop)
10/05/2012
Encore des fois
10/02/2012
Lieu #2
9/25/2012
Ce que tu es
9/18/2012
9/01/2012
8/31/2012
Mst
8/26/2012
De l'air
brûle l'étincelle vive des nouveaux baisers
irradie d'ambre chaud le dessin de ta bouche
courbe l'emploi du moi, froisse mes pensées souches.
C'est une aube dans la nuit, une étoile d'amandier
une foi qui se lève, d'un horizon à portée.
7/26/2012
Une simple petite image en trois petites lignes #3
Life on mars ? - David Bowie
6/20/2012
Ex-après-midi de plage avant l'automne
5/26/2012
Lettre de motivation #1
Sans titre
4/20/2012
Extrait de scénario # 6
Le fils : Qu'est-ce que tu fais ?
Mère : Moi, heu... (elle repose le joystick) J'utilisais la machine. (Elle a l'air désorientée, l'oeil hagard)
Le fils : Encore ? Tu l'as déjà fait ce matin avant de partir. Je t'ai vu.
Mère : (gênée) Et alors, c'est comme on veut non ? Y a pas de contre-indications, non ? C'est marqué dans le manuel...
Le fils : Oui mais tu sais bien. C'est préférable de ne s'en servir que pour les grandes occasions. Comme l'anniversaire de la mort de papa... Cette mémoire, il ne faut pas VIVRE au quotidien avec. Tu vas t'en rendre malade ! Et puis il faut avancer. Méla est petite encore, elle a besoin de toi.
Mère : (soupire) Je sais bien que tu as raison. (l'air dépitée, elle s'assoit, met sa tête entre les mains) Quelle idée, quelle idée ! Je n'aurais jamais dû l'acheter, jamais. Mais c'était trop tentant ! Avoir le souvenir exact d'un moment passé avec ton père, son étreinte... l'odeur de son pull gris, le picotement de sa barbe. Ses bras qui me serrent... (Elle le regarde maintenant et pleure) Je n'y arriverai jamais toute seule...
Le fils : Maman, moi aussi il me manque... mais je n'éprouve pas la même sensation dans ces bras virtuels. Celle que je garde, elle est là (il désigne sa tête) et là (son coeur). J'en suis sûr.. C'est pour ça que je ne veux plus m'en servir. Je ne veux pas être attaché à ce sentiment pour le revivre, je veux qu'il me porte au contraire.
Après un silence
Mère : Tu crois que… ils la reprendraient au magasin ?
Puits
Epines et ronces forment le matelas
Où dansent, dansent les filles de joie
Tout près du puits où la terre est noire
Coule l'amer sang d'oignon
Répandu à ton cou, sainte protection
Fait baver canines et panses à l'air.
3/13/2012
Une simple petite image en trois petites lignes #2
Un pur jus pressé
Révèle le sang de l'encrier
Satisfait toujours soifs et passions
12x12
Jamais plus je ne dirais o si doux jamais
Jamais plus tu ne me diras encore toujours
Une fois l'amour c'est déjà trop et contre tout
De commencer et d'en finir, j'en perds la suite
T'y retrouver, là où j'étais t'étais parti
Là où j'arrive tu as quitté esquisse l'éclipse
Compose le temps futur d'un imparfait présent
Un point c'est tout, circule virgule c'est une question
Nous dirons-nous, nous dirons-t-ils à vous de voir ?
Est ainsi fait de l'ambroisie que nous buvons
Une fois sur deux deux fois par mois c'est un chantier
Rien que des mots always des mots et des baisers.
La fleur isocèle
Dans un jour, tu ouvriras les bras
Réclamant au ciel ce qu'il t'avait promis,
Le silence sera ta seule réponse et la pose ankylosera tes membres.
Dans deux jours tu trembleras de tout ton être
Refusant sans répit l'injustice, le parjure fait à ta chaire.
Mais dans trois jours à l'aube de la défaite, tu relèveras le genou
Il quittera la terre car plus tu le cries, plus tu te viendras en aide.
3/02/2012
Ne paie pas de mine mais vaut de l'or
Lorsque l'on va me demander, qu'est-ce que c'est ? Je dirais, c'est un bagage, une vieille valise cartonnée. Ils n'y prêteront que peu d'attentions à cause de son aspect extérieur : marron, un peu écornée, quelques clous brillants aux angles. Bref, une valise, la plus banale qui soit.
Ils ne sauront jamais sa valeur, qu'elle même se plaît à ignorer. Ils ne pourront pas comprendre l'attachement viscéral pour cet objet, si peu parlant de prime abord. Elle seule a compris, a vu au-delà de la boîte et aime cette boîte. Elle la protège le plus jalousement du monde et sans que cela se sache, défiant chaque jour un peu plus le bon sens, la raison. Elle sait qu'il n'y en a pas partout des comme cela. Elle lui a donnée ce surnom « Ne paie pas de mine mais vaut de l'or ».
Accident de reflet
Depuis plusieurs jours, crème après crème, fioritures après fioritures, maquillage, poudre, rien n'y fait. Le miroir le dit un peu trop fort pour ne pas l'entendre. Entre fait et sentiment, il me torture à coup de « vieille » et « pas belle », se posant là, tremblants de haine. Je n'y peux rien, c'est inutile d'aller contre. C'est un accident, un reflet de personne qui me sonde maintenant.
2/25/2012
Une simple petite image en trois petites lignes (J.Kerouac) #1
Dans le ciel et dans les bois
C'est une énigme foulée au pas
Dites moi donc, où meurent les avions ?
(Rare) Alunir, atterrir, se poser sur la lune. (Terme condamné par l'Académie des sciences et l'Académie française)
Sur une largeur de 150 cm, enlevez retirez un premier bloc sans sommeil de 75cm et approximativement 180 en hauteur, sur un total de 210.
Dans le même temps, se défaire de 6 litres de sang, une langue, deux bras, un gros orteil abîmé, un front frais, des mains alunées sur l'autre bloc > 60 x 150 H.
Reste au mitan de ces 3,15 m2 un bloc rectangulaire de 0,9 m2 interdit, qui se demande pourquoi il est nu, pourquoi il a froid.
2/02/2012
Passe l'hiver - Dominique A
Aujourd'hui, j'embrasse le vent du Nord, le ciel paraffiné de nuages aux lacrymales incertaines
J'embrasse la ville, ceux qui la traversent, son oubli, insouciante d'elle-même
Aujourd'hui j'ai l'âme russe, je voudrais que gèle la Loire et s'y fixe l'effrayante congère, mêlant aux joies de la blanche rigueur, l'horreur de ceux qui ne passeront pas l'hiver.
Aujourd'hui enfin, j'embrasse un mois reflet d'un nom, j'embrasse le premier février sur le front.
1/27/2012
1/13/2012
Lieu #1
C'était au milieu de la balade. La neige fondante résistait mollement là où se fixait l'ombre. Nous étions tous absorbés par nos pensées, les unes gaies, les autres moins. La mousse recouvrait les branches laissées au sol en tas et s'éternisait aussi sur les pierres si peu approchées. Un endroit presque vierge, un endroit rêvé. Peu à peu, nous entrâmes sous les sapins, dans une forêt préconçue et ordonnée. L'air y était frais comme dans un frigidaire. A chaque pas, les frottements de nos pieds sur les épines devenaient plus intensément perçants tandis que, le chant des oiseaux et le vent s'éloignaient de plus en plus loin. Arrivés au milieu du bois, le silence devint total. Plus personne ne bougeait. La lumière comme l'horizon était basse et blanche. Tout ce que nous pouvions entendre désormais tenait dans nos souffles surpris, trahis par des battements de coeurs qui tentaient de se communiquer la même émotion. Comme pris par la panique d'avoir nagé trop loin du rivage en réalisant la profondeur sous nos pieds, les regards se croisèrent pour chercher le chemin au bord de la plantation. Le temps de remarquer des traces d'animaux à nos pieds, déjections ou régurgitations. Quelque part, nous n'étions que des visiteurs, étrangers d'un lieu visiblement pas fait pour nous.
1/04/2012
Extrait de scénario # 5
Elle était debout, son regard le transperçait. Sa cigarette finie, elle vida son verre avant de s'avancer vers lui, toujours en le fixant. Elle savait quoi lui demander et comment, mais bien-sûr, elle hésita. Enfin, elle donna l'air d'hésiter un peu pour ne pas lui donner l'impression que son affaire était réglée.
Je voudrais t'embrasser, lui dit-elle.
Il ne dit pas grand chose et, docile, se laissa conduire dans une pièce un peu à l'écart. Il faisait sombre et la musique semblait comme étouffée par l'obscurité. Il s'approcha, la saisit par la taille et sans plus de cérémonie, l'embrassa. La position verticale bizarrement, n'était pas la meilleure dans ce cas-là. Pour y remédier, ils s'allongèrent d'un même mouvement sur le parquet jonché de vêtements et encore moins confortable, mais qui semblait plus adéquat. Quelque chose ne collait toujours pas. En ce concentrant, elle essayait de retenir son attention sur ce qu'elle était en train de faire, sur ses lèvres, sa langue, son taux d'humidité, sa texture. Mais très vite, elle compris. Elle n'aimait pas ce baiser, l'écourta et sortit de la pièce aussi simplement qu'elle y était venue.
12/24/2011
Une Pierre
Ça fait mal, t’en pleurerais
La détresse à l’intérieur qui s'épanche et inonde ton lit, ton blouson, tes manches
Les coups de barres tu connais
Quand les mots résonnent dans ton crâne, cognent les parois, se divisent en fractales
Le genou à terre que tu poses
Le corps qui te quitte, pend inutilement
Il meurt, tu voudrais bien le suivre sauf que c’est pas si simple, pas si rapide
Un sursaut, un souvenir et c’est la lumière qui te fait sourire
Quand déjà, lame de fond, sonne l’alarme du prochain canon.
12/22/2011
I'm thru' with love - Marilyn Monroe
Elle dit qu'importe ! Elle dit il faut ! Elle se fait un devoir, y met son honneur, son coeur, sa raison. Elle l'espère bien et communique, aux âmes blessées son besoin d'aimer.
Caché dans les romans, les histoires. Celles des cinémas, du film du dimanche soir. Celles aussi qu'on nous racontait petites.
Et même elle dit, et même s'il me quitte.
Et pourtant elle insiste, le coeur n'a pas d'âge.
Elle voudrait bien un jour ravir, une figure, un costaud, un poète.
Le 21ème siècle peut bien passer, le téléphone et Internet comme des fous grésiller.
C'est son destin, maintenant elle le sait, que d'aimer, beaucoup aimer.
12/15/2011
The Saddest music in the world - Guy Maddin
Quelques rêves plus loin, j'habiterais bien oui, quelques rêves plus loin
Si j'avais la force, d'y courir enfin
D'arrêter, de jouer la pose
Chavirer soudain, mettre un pied à terre, et sentir ta main
Pour y recueillir, mes bras alourdis
Des marées, à boire la tasse
Partie en décembre, d'une année sans nom, victime éperdue,
Des amours déçus, voguant solitaire
Vers la terre, à faire le guet
Réchauffe mon corps, mes habits trempés, et laisse dehors
La barque abimée, des tempêtes et sorts
Que la vie, de moi a joué
Quelques rêves plus loin, nous dormirons bien, quelques rêves plus loin
Plus doucement encore, nos voix se confondent
Dans un souffle, une éternité.
12/06/2011
Labeur
D'abord il y a la dune. Elle glisse entre les doigts, elle crisse sous les pas.
Dans son ventre eux sommeillent, donnant des coups, étirant les orteils
Tandis que de sa main lentement elle capture et récupère, un à un, l'orge et le grain.
Monstre marin aux lignes instables, son souffle amer sur le monde veille
Il prend garde de circonscrire, les remous et les tempêtes de ses particules asservies.
De colère et de crainte, la dune joue les Moby Dick, jamais ne se lasse, jamais n'abdique
Quand du haut de sa crête hurle, un blé maudit devant tant, tant de stérilité.
Alcôve
J'habite contre la fenêtre aux petits pas
Ils viennent de loin et rectilignes, remontent la rue comme sur un fil
Ils croisent au ciel, le bruit grossier des avions, monstres gloutons en pleine digestion
De ma fenêtre j'écoute et imagine, des chevilles fines et des talons
Pour me bercer et m'endormir, au son de la démarche d'une dame de ville
11/30/2011
The gold is cold, diamonds are dead, a limousine is a car. Don't pretend, feel what's real. (Dior commercial)
Mon cheval, tu as fier allure
Sous ta peau blonde, sous ta parure
Au corps à corps dessine le cuir de la selle
Qui au galop, fait des merveilles
J'apprends à lire, à t'écouter
A écrire le geste, le sens, l'abandon
Qui au gré des tours, des directions
Sculptent un passage où dansent tes sabots de bois.
« Je » prends du temps
J'étudie la copie d'écran de ma vie d'hier
Ce que j'ai regardé, fermé, ouvert
Je vois cette image mais ce qu'elle ne dit pas
C'est pourquoi, comment j'en suis arrivée là
La technique n'a pas oeuvré et me laisse blême
Avec mes mots, mes illusions, mes poèmes
Puis, comme à son habitude, un matin gluant m'a recouvert
L'amour est mort, l'amour-vivant d'hier.
11/15/2011
Sexy twice
Ce matin, entre l'aube et le jour, après l'effort, après l'amour
Quelques heures plus loin, au sommeil inconstant
Pas facile à trouver quand les bouches s'emmêlent
Une minute, à sortir des draps, dire j'arrête
Tes yeux se posent et soudain décident
De trouver sexy la femme debout ainsi
La seconde, sexy twice, dans la nuit du même jour,
Le tic tac de cette deuxième fois
T'es sexy, je t'embrasse, je te laisse pas le choix
D'être aujourd'hui toutes ces heures, pour deux hommes à la fois
La sexy twice que tu délaisses, que tu veux pas.
11/04/2011
Extrait de scénario # 4
- Alors?
- Alors, quoi?
- Ben, tu y vas?
- Ouais, ouais, je crois que je vais y aller
- Parce qu'il me plaît bien tu sais
- Oui, je sais. Mais c'est pas grave, tu peux. Vraiment, je veux dire
- On a le même type d'homme en fait
- C'est possible, oui
- Et lui, il est du genre à aimer les filles qui ont le même type de mec
(gloussements)
11/03/2011
Life is a bitch and then you die - Faris Nourallah
Sa robe crie pour elle
La musique nous mène par le bout des pas
Nous nous faisons vieux et semblons pourtant immortels
Nous n'avons pas grandi et ce soir allons mourir
D'une petite flamme qui de nos mains transpire.
11/01/2011
10/27/2011
La démangeaison
Au bord du, à la limite de, à ça près, j'y suis
De l'autre rive, je vois mon corps, tout prêt, hésitant à faire le pas, le saut en avant, à réunir les deux moitiés, longtemps déliées
Une pincée d'envie, un poil de frousse, tout me retient tandis que l'autre me pousse
A aller vers, à faire le pont, sortir les gros bras, casser la voix
De l'autre rive, mon moi rigole, de ce non choix, de cette chair molle
Pourtant comprend et considère, le gouffre, l'effort à faire
Plus que de courage c'est de raison , et de folie que mon vieux moi cherche pour habit
Il est au Nord, au Sud, à l'estuaire, il est au bout, en l'air, en guerre
C'est comme un pas, des pas, un chemin, un sillon
Avant le saut, le vide, la réunion.
9/11/2011
Hush, hush
Shut up mon coeur, shut up mon cerveau !
De tristes mots m'emplissent peu à peu,
M'ordonnant de finir ce que j'ai cherché.
Tandis que, comme un ricochet sur un lac
Suspendu dans son vol irréel,
Ton fantôme m'habite, semble doté d'ailes
Qui effleurent la surface, ne voulant pas couler
Dieu, qu'il est lourd ce secret à porter.
9/07/2011
Machin s Machin
In my mistakes, I hope I 've been a queen
Beautiful, lady queen
In a fur, like a silent rebellion,
Find the trace, act as a lion
During this mess, rings a surrounding bell
Throughout the land, the sixteen, the chapel
Tell the birds to shut down their old songs
Let me cry loud, be my crowd
Support my deep excess of losing,
The one I was made for.
Bi langage
under under
sous sous
my my
peau peau
il y a il y a
secret secret
le feu le feu
l'eau l'eau
people people
blind blind
and hope and hope
to know to know
the truth the truth
about about
the sky the sky
the heart la pluie
l'amour la vie
est courte speed
is gone for ever
never come back
but bright as diamant
9/02/2011
La relève
Terre d'ennui, terre d'argent et de brumes
Nous sommes sous l'eau, happés de mille tisons d'infortunes
Réunis sous les voiles grises d'un hiver précoce, saison des amours en bernes et des gestations
Écarte les algues, suis mon chant
Décline ta promesse, montre-toi
Je n'ai pas assez d'armes pour relever la tête, pas assez d'entrain pour séduire autrement que le par le mince fil déraisonnable, qui coule entre nous.