12/06/2011

Labeur

D'abord il y a la dune. Elle glisse entre les doigts, elle crisse sous les pas.
Dans son ventre eux sommeillent, donnant des coups, étirant les orteils
Tandis que de sa main lentement elle capture et récupère, un à un, l'orge et le grain.
Monstre marin aux lignes instables, son souffle amer sur le monde veille
Il prend garde de circonscrire, les remous et les tempêtes de ses particules asservies.
De colère et de crainte, la dune joue les Moby Dick, jamais ne se lasse, jamais n'abdique
Quand du haut de sa crête hurle, un blé maudit devant tant, tant de stérilité.

1 commentaire:

  1. je reste à la première strophe, la dune, le sable léger dans les doigts et le crissement sous la plante des pieds.

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